L’année 2016 représente un tournant stratégique pour les organisations de la société civile en général, de DIADEM (Diaspora Développement Education migration) en particulier. En effet, les discussions au niveau régional dans l’espace CEDEAO et au niveau international que ce soient les processus de Rabat, Rome et la Valette indiquent un renouveau de la problématique de la gouvernance des migrations, renforcée par les crises migratoires au Proche et Moyen Orient et leurs conséquences en Europe. En même temps les difficultés sociales en Afrique de l’Ouest continuent aussi de nourrir des flux migratoires aux conséquences désastreuses.
Il s’agit donc de défis renouvelés tant en ce qui concerne la construction de partenariats que du développement d’approches plus inclusives. Si on note dans certains pays la montée de l’extrémisme et du racisme, il est devenu important de défendre la liberté de circulation dans l’Espace CEDEAO/UEMOA en tant que pilier essentiel de l’intégration économique. Simultanément, les droits des migrants et leur protection prennent un relief nouveau du fait de la complexité des mobilités intra régionales. Force est de reconnaitre que la gouvernance mondiale des migrations prend un nouveau tournant et nous devons nous ancrer au cœur de la CEDEAO/UEMOA tout en construisant des ponts avec la diaspora.
Puisse 2016 être une année d’avancée significative des droits des migrants et surtout de construction d’organisations de la société civile fortes. C’est aussi le combat de DIADEM.
Mr Badara NDIAYE
Président de DIADEM
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